Un travail de qualité, en douceur et dans le respect du cheval.

Il s’agit d’un soin méconnu mais néanmoins nécessaire.
Diplômée ESAO, je travaille manuellement et sans sédation.

Besoin d’un dentiste pour votre cheval ?

Si vous voulez assurer le confort de votre cheval et garder une bonne relation avec lui au travail, la dentisterie fait partie des soins de votre cheval au même titre que le vétérinaire, le maréchal, l’ostéopathe, l’acupresseur, etc. L’importance des soins dentaires est encore trop mal connue. Son utilité est pourtant multiple: maintenir la santé par la prévention, améliorer le confort et augmenter les performances.

Le dentiste équin ayant suivi une formation n’est pas un « râpeur de dents » qui enlève simplement les surdents, il sait reconnaître une pathologie et poser un diagnostique, poser des priorités d’intervention, évaluer les conséquences et décider du suivi. Il peut vous conseiller et si besoin est, vous diriger vers un autre professionnel lorsque les soins dentaires ont été importants et qu’il estime que le problème peut persister à cause de douleurs musculaires ou osseuses.

Prendre contact

Qui suis-je ?

Manuela Ferraz, née en 1964, d’origine bernoise, je suis bilingue français et allemand.

Suite à ma formation de deux ans en Angleterre de 2004 à 2006., j’exerce en qualité de dentiste équin diplômée ESAO, tant en Suisse qu’à l’étranger. De cette formation, j’ai acquis des compétences dans l’anatomie, la physiologie et les pathologies dentaires, de la tête et de l’encolure, depuis la conception du cheval jusqu’à son âge le plus avancé. J’ai ensuite rédigé mon mémoire sur les « conséquences possibles des divers pathologies dentaires sur l’organisme du cheval, l’exemple de la carie ».

Également formée en acupressure auprès de Lisbeth Trafelet, je mets cette compétence au service du bien-être de mes patients, pour les détendre lors des soins en dentisterie

Passionnée depuis l’enfance, et propriétaire de chevaux depuis une trentaine d’années, je n’ai de cesse de me former et de d’affiner mes compétences au quotidien, y compris sur mes propres chevaux.

Prendre contact

J’ai appris à travailler sans sédation, de manière artisanale, c’est-à-dire à la main, afin d’obtenir un travail fin et précis. L’électrique n’est utilisé qu’en complément lors d’une grosse dominance ou de crochets importants.

Mon objectif est d’optimiser la mastication et la communication entre le cheval et son cavalier. Mon travail s’effectue sur les chevaux de toutes races et toutes catégories (loisir et compétition), et également sur les poneys et les ânes.

Les soins

Pourquoi des soins dentaires ? Quand ?

Quand faut-il penser à appeler rapidement un dentiste ?

Divers symptômes peuvent découler de pathologies dentaires, dont les plus fréquents sont :

Symptômes externes

Symptômes liés à l’alimentation

Symptômes lors de la monte

Accidents

votre cheval maigrit
il est sujet à des coliques
un renflement est visible au niveau des mâchoires supérieures ou inférieures
il a une haleine nauséabonde
vous observez un écoulement nasal purulent
vous observez des traces de sang au niveau de la bouche
il présente une mauvaise position de la tête et de l’encolure

votre cheval mange mal
il manque d’appétit
il recrache une partie de son fourrage ou de ses aliments
des grains entiers ou de longues tiges de foin sont retrouvés dans le crottin
il a des difficultés à s’abreuver

le cheval est difficile à guider en exercice
il se défend sous la selle
il ne s’incurve pas bien
il bat à la main

votre compagnon a subi une chute ayant touché sa bouche
il a subi un coup de pied ayant touché sa bouche

Pourquoi le cheval a-t-il besoin du dentiste ?

Les dents du cheval poussent de 2 à 3 mm/an et vue sa mastication latérale il y a formation de surdents, qui sont des pointes d’émail qui blessent les joues pour les mâchoires supérieures et la langue pour les mâchoires inférieures. Il faut donc faire chaque année un nivellement des prémolaires et molaires, et chaque deux ans un nivellement des incisives vu que ces dernières poussent également.

Lors de toute irrégularité des tables dentaires (dominances, crochets, table dentaire en escalier, ondulée, etc.), il y a un déséquilibre qui se fait et qui aura pour conséquences des douleurs de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM), des cervicales pouvant se répercuter jusque dans les dorsales et les lombaires.

Ce déséquilibre peut se répercuter sur l’ensemble de la posture du cheval qui va devoir compenser sa position afin de pouvoir se mouvoir avec le moins de douleur possible. Cela aura pour conséquence avec le temps de provoquer des douleurs musculaires importantes, de l’agressivité, du stress, de l’arthrose dans les cas extrêmes.

Des maladies congénitales qui, si elles peuvent être détectées précocement, auront de meilleures chances d’être soignées (bec de perroquet, mâchoire de bouledogue, mâchoire en ciseau, etc)
Une infection buccale ou dentaire peut se propager par le sang et toucher les divers systèmes de l’organisme (système cardio-vasculaire, rénal, digestif, squelettique, etc.) et entraîner des conséquences catastrophiques. Chez le cheval on retrouve également des caries, des périodontites, des gingivites, des pulpites, etc.

À quelle fréquence le cheval doit-il être vu par le dentiste ?

Les jeunes chevaux, depuis le début du débourrage jusqu’à 5 ans, devraient être vus chaque 6 mois car c’est dans cette tranche d’âge que commencent la plupart des pathologies dentaires résultant de problèmes d’éruption ou de dents de lait qui ne sont pas tombées.

De 5 ans à sa retraite, le cheval sera vu une fois par année minimum (minimum car certains chevaux de haut niveau seront vus jusqu’à 4 fois/an).

Dès l’âge de retraite, donc vers 17-18 ans, les visites seront espacées à 18 ou 24 mois, du moment que la dentition a déjà été contrôlée et qu’elle est en ordre, car à partir de 15-16 ans l’éruption de la dent diminue, donc il y a également moins de matière dentaire. Cette dernière doit être préservée le plus possible car la durée de vie du cheval va dépendre en partie de la durée de vie de ses dents.

Cheval en liberté ou en boxe : ont-ils les mêmes besoins du dentiste ?

Oui, car le cheval en liberté (pâturage) usera plus rapidement ses dents que le cheval conditionné en boxe, mais il aura tout de même des surdents. De plus, vu l’usure plus rapide, les différentes pathologies qui peuvent exister vont se développer plus rapidement également.

Le dentiste équin peut-il effectuer tous les soins dentaires ?

Non, car les soins dits de grosse chirurgie ne peuvent être assurés sans une sédation importante voire une anesthésie, ce qui n’est pas de son ressort. Ces actes sont pris en charge par le vétérinaire.
Le dentiste équin effectuera les soins importants pour la mastication et la communication de bases, de prévention, de confort, de rétablissement de l’équilibre de la sphère buccale et des soins de petites chirurgies.

Les soins dentaires sont répertoriés en 5 actes :

I. Actes importants pour la mastication et la communication

II. Actes de prévention et de confort (surdents, coiffes, etc.), rétablissement de la fonction masticatoire de base (petites dominances, crochets, légère variation des angles des tables dentaires, etc.)

III. Actes de rétablissement de la fonction masticatoire avancée (grosses dominances, crochets, modification importante des angles des tables dentaires, ajustement des incisives, etc.)

IV. Soins de petite chirurgie (ablation de dent de loup, de fragments de dent de lait, de fragments de petites fractures, etc.)

V. Actes de chirurgie lourde : le dentiste posera généralement le premier diagnostic et dirigera le propriétaire vers un vétérinaire compétent pour toutes les interventions qui le nécessitent (radiographie, soins vétérinaires, sédation lourde, etc.)

Prendre contact